Le statut LMNP permet de choisir entre deux régimes fiscaux avec pour chacun des démarches spécifiques à effectuer.
Investir en direct dans l’immobilier, c’est souvent s’exposer à une lourde fiscalité, les revenus fonciers nets (loyers moins les charges déductibles) étant imposés au barème progressif de l’impôt sur le revenu ainsi qu’aux prélèvements sociaux (17,2%). Cette fiscalité est désormais soumise au prélèvement à la source sous forme d’acomptes trimestriels.
Opter pour la location meublée permet cependant de bénéficier de plusieurs avantages fiscaux grâce au statut de loueur en meublé non professionnel (LMNP). Ce choix entraîne cependant diverses formalités qu’il convient de ne pas oublier.
Deux régimes fiscaux
Le LMNP permet de choisir entre deux régimes fiscaux avec pour chacun des démarches spécifiques à effectuer.
En dessous de 72.600 euros de revenus locatifs, un régime forfaitaire (le micro-BIC) s’applique d’office. Il permet d’obtenir 50% d’abattement. Autrement dit, le propriétaire n’est imposé que sur 50% de ses revenus locatifs, quelles que soient ses charges. Ce cadre s’avère bien plus avantageux que le régime forfaitaire en location vide (micro-foncier) puisque ce dernier n’offre que 30% d’abattement. De plus, le régime micro-foncier ne s’applique que pour des revenus annuels inférieurs à 15.000 €.